joi, 12 iunie 2014

La voix de l'émotion

Où fuirais-je loin de ce monde dans un autre monde sans douleur!...
De plus souvent, dans ma vie, il y a des douleurs spirituelles comme il y a des douleurs physiques. Pour moi, la douleur spirituelle est le résultat du péché et de la séparation d'avec Dieu, tandis que la douleur physique provient de maladies ou de lésions.
 Mais ma douleur et ma souffrance résultant d'un mal physique et spirituel provoquent à ce moment, en mon coeur une vraie agonie.
Ma douleur et ma souffrance sont souvent nécessaires pour moi faire croître, et progresser dans ma vie spirituelle. De même toute douleur et toute souffrance sont un moyen pour développer et approfondir la vie spirituelle.
Le vent du Saint-Esprit et le choc de la tempête de la douleur et de la souffrance nous apportent santé spirituelle et bénédiction. La douleur et la souffrance ne sont pas seulement un moyen efficace de réveiller et de révéler notre état spirituel. La réelle victoire n'est donc pas d'être épargné par la douleur et la souffrance, par la mort et le mal, mais c'est, par la grâce de Dieu, de transformer la douleur en bien-être, la croix et la mort en vie et le mal en bien. Pour toutes ces raisons nous croyons que Dieu, avant de nous faire entrer avec Lui dans son royaume pour jouir éternellement de sa présence, a voulu nous faire passer au travers de toutes les expériences de cette vie présente afin de nous donner une leçon pour l'éternité. La vie spirituelle ne peut embellir que par la douleur et par la souffrance.
L’émotion est en mon cœur, dans mon être, elle est au centre de toute , ce qu'on appelle mon sentiment .Toute altération subtile de ma personnalité, toute variation de mes réactions émotives modifie mon rapport à ce qui m’entoure . La colère indique que mon besoin d’identité est insatisfait. Nous nous sentons floués, rejetés, dévalorisés. Par le biais de mon agressivité, j’ai développé mon assertivité, mon pragmatisme, ma capacité à prendre des décisions…mon besoin d’identité pour pouvoir expliquer mon ressenti, jusqu’à je sentir une grande tristesse et fondre en larmes...  La tristesse, la peur, la colère, la surprise, le dégoût sont autant d'émotions qui prennent sur moi. J’étais déçue. Quand je veux être, je ne suis pas. J’ai fui la moitié de ma vie, fui la douleur et la peur, fui dans toutes sortes, dans l’isolation, dans l’irréalisme et dans le rêve. J’ai fui les difficultés, les peurs et les angoisses et j’ai couru pour avoir la facilité et la paix. Quand je suis devenu sobre et appliqué dans un mode de vie qui requiert une rigoureuse honnêteté, je suis tombé face à face avec tout ce que je fuyais. Ce que l’on fuit moi suit, ce à quoi l’on fait face s’efface. Devenir qui l’on veut vraiment être… Pour moi, le but est beaucoup plus, travailler à devenir qui je suis. Je travaille à me libérer des peurs et des angoisses, ce qui me permet d’être plus vrai, spontané, simple et amoureux de la vie. Alors je commence à avancer dans mes passions et mes intérêts, à meubler ma vie comme je le souhaite.
Ça ne force plus comme avant, ma vie s’est simplifiée. Les fondements mêmes de toute vie spirituelle sont, discerner le réel et l’illusoire ; et de concentrer sur le réel la vie . Je crois que la vie est un chemin pour apprendre à le vivre. J’entends bien que mon passé a laissé des blessures, des cicatrices, que j'ai envie d’avancer et d’apprendre à me connaitre. C’est la lutte infinie entre l’ego, qui contrôle, qui tire pour avoir... et l’identité, ce que je suis, qui est, simplement. Je veux être bien, je veux être en paix et je veux être en relation avec les autres . Je ne veux pas tourner le dos ou m'enfuir. Où je veux fuir?
Ce que ma voix dit, la parole vivante, mes émotions... c'est la voix de mes émotions!

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