Mes mots qui brûlent tes rêves

 

 

Seule dans le noir, j'ai besoin de trouver l'espoir... d'avoir le pouvoir de faire quelque chose de vraiment merveilleux quand la nuit noire descend sur moi et je ne vois rien dans cette vie de douleur et de déception. Aussi un signe de faiblesse, il n'est rien de réel que le rêve et l'amour... j'ai besoin d'amour afin que je puisse continuer...
Mes ondes de pensées m'influencent et influencent les autres. Je suis en silence, des larmes d'adieux, je me tournais et me retournais, le faire taire, jusqu'au moment où enfin je me retrouverais seule. Rien ne pourra jamais changer cela ... depuis toujours je traînais avec moi ce sentiment d'insuffisance.
Passer un jour sans te voir et vivre sans toi c'est vivre sans espoir.Ma vie n'aurait été qu'un terrible naufrage sans toi. Tu m'as sauvé par ton amour . Et ta simple présence me sauve encore chaque jour...
Je suis accroché  à toi mais ne pas te voir est une souffrance, je te cherche quand tu n'es pas là...je perds mon souffle quand tu t'en vas et même si j'essaie de l'ignorer tu es toujours là dans mes pensées.
Il me suffit d'entendre ta voix pour me sentir en vie,  il me suffit que  tu serai là pour que j'oublie ou je suis, il me suffit que tu me parles pour que je n'arrive plus à savoir qui je suis.
Alors j'ai pensé que ma vie n'aurait plus jamais de sens si elle devait être privée de toi, j'ai pensé que jamais plus je ne pourrais rire, ni parler, ni marcher...
Parfois il me semble qu'à l'intérieur de moi quelque chose fait défaut, un fil inversé, une pièce défectueuse, une erreur de fabrication, non pas quelque chose en plus, comme on pourrait le croire, mais quelque chose qui manque.

Alors, il m'aime comme je suis, sauvage, affamée, inguérissable, asociale. Il me regarde vivre tendresse et  patience. C'est à lui seul que j'ai pu parler, petit à petit, par bribes, pour qu'il sache tout de moi, de ma difficulté à aimer les humains et à survivre parmi eux.

L'amour finit toujours pas de se transformer en cicatrice, plus ou moins vaste, plus ou moins silencieuse. La question n'est pas de savoir si l'amour est supportable ou non. La question est de savoir si l'on se protège ou si l'on s'expose.
L'amour devait être la grande préoccupation, la grande affaire, le grand enthousiasme de la vie, mais l'amour, dans nos âmes glacées, n'ont été qu'une fantaisie sans émotion ou sans noblesse.
Depuis toujours je traînais avec moi ce sentiment d'insuffisance, et l'illusoire conviction que les choses ont un sens... Je n'avais rien à offrir à personne que ma propre confusion.